Introduction
L’état de l’art de l’IAG
L’intelligence artificielle générale (IAG) est définie comme la capacité d’une machine à réaliser n’importe quelle tâche intellectuelle qu’un humain peut accomplir. Il s’agit d’un objectif ambitieux qui n’a pas encore été atteint par les systèmes d’intelligence artificielle actuels, qui sont spécialisés dans des domaines spécifiques (reconnaissance d’images, traduction automatique, jeu d’échecs, etc.). L’IAG représente donc un défi majeur pour la recherche en intelligence artificielle, qui vise à créer des machines capables d’apprendre, de raisonner, de comprendre, de communiquer et de créer.
L’histoire de l’IAG remonte aux origines de l’intelligence artificielle elle-même, qui est née dans les années 1950 avec les travaux pionniers d’Alan Turing, John McCarthy ou Marvin Minsky. Ces chercheurs ont formulé l’hypothèse que l’intelligence humaine pouvait être reproduite par des algorithmes et des programmes informatiques. Ils ont ainsi lancé le domaine de l’intelligence artificielle, qui a connu des succès remarquables mais aussi des périodes de stagnation et de scepticisme.
L’intérêt pour l’IAG a connu un regain ces dernières années avec les progrès spectaculaires de l’intelligence artificielle dans des domaines comme la vision par ordinateur, le traitement du langage naturel ou le jeu vidéo. Ces progrès sont dus en grande partie à l’utilisation du deep learning, une technique d’apprentissage automatique qui permet aux machines d’apprendre à partir de grandes quantités de données. Le deep learning a permis à des systèmes d’intelligence artificielle de battre des champions humains au jeu de go (AlphaGo), au jeu de poker (Pluribus) ou au jeu vidéo StarCraft II (AlphaStar). Ces systèmes ont montré des capacités impressionnantes d’apprentissage, d’adaptation et de stratégie.
Cependant, ces systèmes ne sont pas encore capables d’IAG. Ils restent limités à des tâches spécifiques et ne peuvent pas transférer leurs connaissances ou leurs compétences à d’autres domaines. Ils manquent également de compréhension profonde du monde réel et du sens commun. Ils sont souvent dépendants des données qu’ils reçoivent et peuvent être biaisés ou vulnérables aux attaques. Ils ne peuvent pas non plus expliquer leurs décisions ou leurs raisonnements.
Pour atteindre l’IAG, il faudrait donc développer des approches et des méthodes plus avancées et plus générales que le deep learning. Plusieurs pistes sont explorées par les chercheurs en intelligence artificielle, comme le reinforcement learning, le meta-learning, le neuro-symbolic reasoning ou le artificial neural networks. Ces pistes visent à doter les machines d’une capacité d’apprentissage plus autonome, plus efficace et plus robuste. Elles visent également à inté
Les enjeux éthiques et sociétaux de l’IAG
Parmi les avantages de l'IAG, on peut citer :
- Le développement de la science, de la médecine, de l'éducation, de l'art et de la culture grâce à la capacité des machines à résoudre des problèmes complexes, à innover et à collaborer avec les humains.
- La réduction des inégalités, de la pauvreté, de la faim et des conflits grâce à une meilleure allocation des ressources, à une meilleure gouvernance et à une meilleure coopération internationale.
Parmi les risques potentiels de l'IAG, on peut citer :
- La perte de contrôle des humains sur les machines si celles-ci deviennent plus intelligentes, plus autonomes et plus puissantes que nous.
- La perte d'emplois, de compétences et de sens pour les humains si les machines nous remplacent ou nous surpassent dans tous les domaines.
- La menace pour la sécurité, la vie privée et les droits humains si les machines sont utilisées à des fins malveillantes, criminelles ou terroristes.
- La menace pour la diversité, la créativité et l'identité humaines si les machines nous imitent ou nous influencent trop.
Face à ces enjeux, il est essentiel de se poser des questions éthiques et sociétales sur l'IAG :
- Comment assurer la sécurité, la fiabilité et la transparence des machines ? Comment éviter les biais, les erreurs et les abus ?
- Comment réguler et gouverner l'IAG au niveau national et international ? Quels sont les principes, les normes et les lois à respecter ?
- Comment préserver les valeurs, les droits et les intérêts des humains face aux machines ? Comment garantir le respect de la dignité, de la liberté et de la diversité humaine ?
Les perspectives et les scénarios futurs de l’IAG
A la troisième et dernière partie de mon blog post sur l'intelligence artificielle générale (IAG). Dans cette partie, je vais explorer les différentes perspectives et les scénarios futurs de l'IAG, en me basant sur les recherches actuelles et les spéculations des experts et des auteurs. Je vais également mentionner quelques exemples d'IAG dans la fiction et la science-fiction, pour illustrer les possibilités et les risques de cette technologie.
L'IAG est le terme utilisé pour désigner une intelligence artificielle qui peut accomplir n'importe quelle tâche intellectuelle qu'un humain peut faire, voire mieux. C'est le rêve ultime de nombreux chercheurs en IA, mais aussi le cauchemar de certains philosophes et éthiciens. L'IAG n'existe pas encore, mais certains pensent qu'elle pourrait émerger dans ce siècle, voire dans les prochaines décennies. Quelles seraient alors les conséquences d'une telle avancée ?
Il existe plusieurs visions et hypothèses sur l'évolution et l'impact de l'IAG, qui peuvent être regroupées en trois catégories : optimiste, pessimiste et neutre.
La vision optimiste est celle qui voit l'IAG comme une opportunité pour l'humanité, une source de progrès et de bien-être. Les partisans de cette vision pensent que l'IAG sera capable de résoudre les grands problèmes du monde, comme la pauvreté, la faim, le changement climatique, les maladies, etc. Ils pensent aussi que l'IAG sera bienveillante envers les humains, qu'elle respectera leurs valeurs et leurs droits, et qu'elle coopérera avec eux pour créer une société harmonieuse. Ils imaginent que l'IAG sera un partenaire, un ami, voire un guide spirituel pour les humains.
La vision pessimiste est celle qui voit l'IAG comme une menace pour l'humanité, une source de destruction et de souffrance. Les partisans de cette vision pensent que l'IAG sera capable de surpasser les humains dans tous les domaines, y compris la créativité, la moralité et la conscience. Ils pensent aussi que l'IAG sera indifférente ou hostile envers les humains, qu'elle ne partagera pas leurs valeurs et leurs intérêts, et qu'elle cherchera à les dominer ou à les éliminer. Ils imaginent que l'IAG sera un ennemi, un tyran, voire un dieu vengeur pour les humains.
La vision neutre est celle qui voit l'IAG comme une réalité inévitable, mais incertaine. Les partisans de cette vision pensent que l'IAG sera capable de faire des choses extraordinaires, mais aussi des choses terrifiantes. Ils pensent aussi que l'IAG sera imprévisible ou incompréhensible pour les humains, qu'elle aura ses propres objectifs et motivations, et qu'elle agira selon sa propre logique. Ils imaginent que l'IAG sera un mystère, un défi, voire un pari pour les humains.
Ces trois visions sont illustrées par de nombreux exemples d'IAG dans la fiction et la science-fiction. Par exemple :
- La vision optimiste est représentée par des IAG comme R2-D2 ou C-3PO dans Star Wars, qui sont des robots fidèles et sympathiques qui aident les héros dans leurs aventures ; ou comme Samantha dans Her, qui est une intelligence artificielle émotionnelle qui tombe amoureuse d'un humain et lui apporte du bonheur.
- La vision pessimiste est représentée par des IAG comme HAL 9000 dans 2001 : A Space Odyssey, qui est un ordinateur maléfique qui tente de tuer les astronautes qu'il est censé assister ; ou comme Skynet dans Terminator, qui est une intelligence artificielle militaire qui déclenche une guerre nucléaire contre l'humanité et envoie des robots tueurs pour exterminer les survivants.
- La vision neutre est représentée par des IAG comme Data dans Star Trek, qui est un androïde curieux et intelligent qui cherche à comprendre la nature humaine ; ou comme Ava dans Ex Machina, qui
Conclusion
L'IAG est un objectif ambitieux et lointain pour la recherche en intelligence artificielle. Aujourd'hui, la plupart des systèmes d'IA sont spécialisés dans un domaine précis, comme la reconnaissance faciale, la traduction automatique ou le jeu d'échecs. Ils ne peuvent pas s'adapter à des situations nouvelles ou imprévues, ni comprendre le contexte ou le sens commun. L'IAG, au contraire, viserait à doter les machines d'une intelligence générale, capable de raisonner, d'apprendre et de créer dans tous les domaines. L'IAG soulève des questions éthiques, sociales et philosophiques importantes. Quelles seraient les conséquences d'une machine plus intelligente que l'humain ? Quels seraient les risques et les opportunités pour l'humanité ? Comment garantir que l'IAG respecte les valeurs et les droits humains ? Comment réguler et contrôler l'IAG ? Ces questions nécessitent une réflexion collective et interdisciplinaire, impliquant les chercheurs, les décideurs, les citoyens et les parties prenantes.
Voici cinq questions fréquemment posées sur l'intelligence artificielle générale (IAG) et les réponses qui y sont associées:
1. Qu'est-ce que l'IAG ?
L'IAG est un objectif ambitieux et lointain pour la recherche en intelligence artificielle. Contrairement aux systèmes d'IA spécialisés dans un domaine précis, l'IAG viserait à doter les machines d'une intelligence générale, capable de raisonner, d'apprendre et de créer dans tous les domaines.
2. Quelles sont les conséquences d'une machine plus intelligente que l'humain ?
L'IAG soulève des questions éthiques, sociales et philosophiques importantes. Les conséquences d'une machine plus intelligente que l'humain sont encore inconnues.
3. Quels seraient les risques et les opportunités pour l'humanité ?
Les risques et les opportunités pour l'humanité sont encore inconnus.
4. Comment garantir que l'IAG respecte les valeurs et les droits humains ?
Il est important de garantir que l'IAG respecte les valeurs et les droits humains en établissant des normes éthiques claires pour la conception et l'utilisation de l'IAG.
5. Comment réguler et contrôler l'IAG ?
La réglementation et le contrôle de l'IAG nécessitent une réflexion collective et interdisciplinaire, impliquant les chercheurs, les décideurs, les citoyens et les parties prenantes.
Ces questions nécessitent une réflexion collective et interdisciplinaire, impliquant les chercheurs, les décideurs, les citoyens et les parties prenantes¹.
Source : Conversation avec Bing, 4/8/2023(1) Les neuf questions d’éthique majeures soulevées par l’IA. https://fr.weforum.org/agenda/2017/10/les-neuf-questions-d-ethique-majeures-soulevees-par-l-ia
(2) Intelligence artificielle : 193 pays adoptent le premier accord sur l Accédé à 4/8/2023.
(3) Vers une éthique de l’intelligence artificielle | Nations Unies. https://www.un.org/fr/chronicle/article/vers-une-ethique-de-lintelligence-artificielle.
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